Les affreux, de Chloé Schmitt
C'est dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire organisé par Priceminister que je vais vous présenter ma dernière lecture : Les affreux, de Chloé Schmitt. Au premier abord, le titre ne parle pas forcément, quant à la couverture, rien à en dire. C'est le résumé qui m'a tout de suite attiré :
« Grandir et crever. Même avec plein de choses au milieu, c’est pas une vie. »
D’un jour à l’autre, un homme perd l’usage de son corps. Pas tout à fait mort, plus réellement vivant, il assiste, impuissant, au spectacle d’un monde sur lequel il n’a plus prise. Lâche, cruel, vulgaire. Le monde tel qu’il est ou tel qu’il le voit ?
Dans un souffle furieux, porté par une langue heurtée et sans cesse réinventée, ce roman raconte la déchéance d’un homme et, au-delà, l’impossible communication dans une société qui court à sa perte.
À seulement vingt et un ans, Chloé Schmitt fait preuve d’une grande maîtrise et révèle, à travers ce texte sombre et corrosif, une impressionnante puissance d’écriture.
Dès le début du roman, le ton est donné. Dur, cassant, le narrateur entre en guerre : une guerre contre les autres, mais aussi contre lui-même. Un accident lui a retiré l'usage de la parole et de la presque totalité de son corps. Il se sent incompris et délaissé. Il n'est plus qu'un embarras pour les autres.
Le langage utilisé est cru et dur. Les mots semblent avoir été couchés sur le papier tels qu'ils sont sortis de l'esprit du narrateur. Le choix de la première personne du singulier nous pousse à entrer dans sa tête. Le point de vue est unique. Il est amer et sombre. Le ton qui se veut familier devient vite lassant. A coups de phrases courtes, le personnage déverse son dégoût. Il a provoqué le mien. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce ton si particulier.
D'un point de vue psychologique, je trouve que l'auteur a su faire ressortir assez justement les tourments endurés par le personnage ; mais c'est un roman dur qui laisse peu de place à l'espoir. Violent et souvent vulgaire, cet ouvrage m'a déçu. Je n'ai pas trouvé mon compte dans cette histoire. Trop de brutalité à mon goût. Ils sont affreux, on le comprend vite, trop vite. Pendant ma lecture j'ai espéré m'attacher aux personnages, mais sans succès.
Même si je n'ai pas accroché à ce livre, à cause surtout du ton utilisé, je pense qu'il peut plaire. Tout n'est pas à jeter. C'est simplement qu'il est trop dur pour moi. J'ai besoin d'être touchée par une histoire, ça n'a été le cas qu'à moitié.
Le langage utilisé est cru et dur. Les mots semblent avoir été couchés sur le papier tels qu'ils sont sortis de l'esprit du narrateur. Le choix de la première personne du singulier nous pousse à entrer dans sa tête. Le point de vue est unique. Il est amer et sombre. Le ton qui se veut familier devient vite lassant. A coups de phrases courtes, le personnage déverse son dégoût. Il a provoqué le mien. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce ton si particulier.
D'un point de vue psychologique, je trouve que l'auteur a su faire ressortir assez justement les tourments endurés par le personnage ; mais c'est un roman dur qui laisse peu de place à l'espoir. Violent et souvent vulgaire, cet ouvrage m'a déçu. Je n'ai pas trouvé mon compte dans cette histoire. Trop de brutalité à mon goût. Ils sont affreux, on le comprend vite, trop vite. Pendant ma lecture j'ai espéré m'attacher aux personnages, mais sans succès.
Même si je n'ai pas accroché à ce livre, à cause surtout du ton utilisé, je pense qu'il peut plaire. Tout n'est pas à jeter. C'est simplement qu'il est trop dur pour moi. J'ai besoin d'être touchée par une histoire, ça n'a été le cas qu'à moitié.
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